Le Conseil électoral du Venezuela invite des observateurs internationaux à l'élection présidentielle

Caracas. Le président du Conseil électoral (CNE) du Venezuela, Elvis Amoroso, a annoncé que son autorité avait invité de nombreux observateurs internationaux aux élections présidentielles du 28 juillet prochain.

« Nous les avons invités à participer en tant qu'observateurs des élections, à condition qu'ils remplissent les conditions requises et respectent les dispositions constitutionnelles et légales », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Il s'agit notamment de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (Celac), de la Communauté des Caraïbes (Caricom), d'un groupe d'experts des Nations Unies, du Groupe Brics, de l'Union européenne, de l'Union africaine, du Centre Carter et de l'Union interaméricaine des Organismes électoraux (UIORES). Amoroso n'a pas fourni plus de détails, comme les personnes qui seraient invitées en tant qu'observateurs.

Il a en outre expliqué que le CNE mettait ainsi en œuvre les propositions des Accords de la Barbade et de Caracas.

En octobre 2023, le gouvernement du président Nicolas Maduro et l’alliance quadripartite « Plateforme unie » soutenue par les États-Unis se sont mis d’accord sur les conditions de l’élection présidentielle. L'accord définit douze points, parmi lesquels la tenue des élections au second semestre 2024, la mise à jour du fichier électoral, la promotion d'une couverture médiatique équilibrée et la reconnaissance publique des résultats. Les deux parties se sont également engagées à autoriser les missions d'observation internationales. Le document contient également plusieurs points relatifs aux garanties électorales pour les candidats, comme par exemple que tous les candidats soient autorisés à se présenter à condition de ne pas violer la loi ou la constitution.

Le « Grand Accord électoral de Caracas » de fin février, présenté au CNE il y a deux semaines, a été élaboré par 152 représentants issus d'un large éventail de secteurs politiques, économiques et sociaux de la société, qui ont pris part à un vaste processus national d'une semaine. dialogue. Les signataires ont proposé 27 dates d'élections possibles, convenu de respecter la décision du CNE sur le calendrier électoral et formulé des recommandations sur les garanties électorales, les règles de campagne et les missions d'observation internationales. Ils se sont également engagés à « défendre la souveraineté nationale et à rejeter toute agression étrangère ».

La Plateforme Unique n'a pas pris part à ce dialogue.