« Cas suspects concrets » : VW soupçonne des violations des droits humains dans la chaîne d’approvisionnement

« Cas suspects concrets »
VW soupçonne des violations des droits de l’homme dans la chaîne d’approvisionnement

Depuis janvier, les entreprises allemandes de plus de 3 000 salariés sont tenues de respecter les droits de l’homme. VW présente son premier rapport annuel et ne reconnaît aucun grief au sein de l’entreprise. En revanche, en ce qui concerne les fournisseurs, les choses sont différentes.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le devoir de diligence en matière de chaîne d’approvisionnement au début de l’année, le groupe Volkswagen n’a encore identifié aucune violation des droits de l’homme. « Il n’y a eu aucune violation des droits de l’homme dans notre propre secteur d’activité depuis l’entrée en vigueur de la loi », a déclaré Kerstin Waltenberg, responsable des droits de l’homme de l’entreprise, à l’occasion de la présentation de son premier rapport annuel. Cependant, « des risques et des cas suspects spécifiques ont été identifiés » tout au long de la chaîne d’approvisionnement, y compris chez tous les fournisseurs. Il y a encore ici un « potentiel d’amélioration ».

La loi allemande sur la chaîne d’approvisionnement est entrée en vigueur au début de l’année. Les entreprises de plus de 3 000 salariés ont l’obligation de garantir le respect des droits de l’homme tout au long de leur production et doivent soumettre un rapport annuel à ce sujet. « Notre objectif est de mettre en œuvre la loi le mieux possible cette année », a déclaré Waltenberg. L’année prochaine, nous voulons aller au-delà des exigences minimales légales.

Selon VW, l’usine controversée d’Urumqi, dans la province chinoise du Xinjiang, ne tombe pas sous le coup de la loi car elle n’est pas exploitée par VW lui-même, mais par une coentreprise avec le constructeur chinois Saic. « Ce n’est pas pour autant que nous ignorons le travail à cause de cela », a souligné Waltenberg. « Nous cherchons là-bas. » Le PDG Oliver Blume a annoncé cet été qu’un audit indépendant y serait effectué d’ici la fin de l’année. Le site, ouvert en 2013, a été critiqué pour d’éventuelles violations des droits de l’homme dans la province.