Commencer immédiatement après l’investiture : Donald Trump annonce une nouvelle autorité douanière

Commencer immédiatement après l’inauguration

Donald Trump considère que les États-Unis « s’imposent trop eux-mêmes » alors que l’économie mondiale est en croissance. Conformément à sa devise « L’Amérique d’abord », cette tendance devrait désormais être inversée grâce à de nouveaux tarifs douaniers. Le futur président américain souhaite créer à cet effet une nouvelle autorité fédérale.

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a annoncé la création d’une nouvelle agence fédérale chargée de collecter les droits de douane et autres revenus de l’étranger. Le républicain a annoncé sur son réseau social Truth Social qu’il créerait par décret le « Service des recettes extérieures » dès le lundi suivant son investiture.

« L’économie américaine a apporté croissance et prospérité au monde grâce à des accords commerciaux laxistes et terriblement faibles, alors que nous nous imposons nous-mêmes », écrit-il. Il est temps que cela change. Désormais, ceux qui gagnaient de l’argent aux États-Unis seraient confrontés à un fardeau. Ils « paieraient enfin leur juste part ». Aucun détail n’a été donné et aucune déclaration de l’équipe de transition de Trump n’était initialement disponible. Le nom de la nouvelle agence n’est pas sans rappeler celui de l’administration fiscale fédérale américaine, l’Internal Revenue Service (IRS).

Le républicain a annoncé un vaste régime tarifaire. En conséquence, une taxe générale de dix pour cent devrait être prélevée sur les importations mondiales aux États-Unis. Pour la Chine, la part devrait être de 60 pour cent. Selon Trump, les deux autres principaux partenaires commerciaux des États-Unis, le Canada et le Mexique, seront également soumis à des droits de douane de 25 % jusqu’à ce qu’ils prennent des mesures contre les migrants et le trafic de drogue aux frontières américaines.

Selon les experts, ces droits de douane sont susceptibles de perturber les flux commerciaux mondiaux, d’augmenter les coûts et d’entraîner des mesures de rétorsion de la part des pays concernés contre les exportations américaines.