Conférences prévues avec Washington
Le nouveau Premier ministre du Canada veut procéder à la politique commerciale agressive de Trump. Pour ce faire, il annonce maintenant un certain nombre de changements dans l’économie. Le président américain ne respecte que la force, estime que Mark Carney.
Le Premier ministre confirmé du Canada, Mark Carney, a annoncé la plus grande refonte de l’économie canadienne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale en vue de la politique douanie agressive des États-Unis. Il a été élu pour « avant » le président américain Donald Trump et le fera avec « détermination », a déclaré Carney lors de sa première conférence de presse après sa victoire aux élections parlementaires.
Le parti libéral de Carney a remporté lundi les élections législatives avec une avance claire. Un sujet de campagne électorale centrale a été la relation avec les États-Unis face à la politique douanière de Trump et des menaces répétées pour annexer le Canada. Carney, qui avait suivi son ami du parti Justin Trudeau en fonction en mars, avait rejeté de manière décisive l’interrogatoire de la souveraineté canadienne.
Lors de la conférence de presse après les élections, le nouveau Premier ministre et l’ancien banquier central ont été déterminés: la relation tendue du Canada avec les États-Unis a été sa « première priorité ». Mardi, il se rendra à Washington pour des discussions pour parler des « relations commerciales et de sécurité entre nos deux nations souveraines ».
Trump respecte la « force »
Carney était convaincu que le président américain « respecte la force ». C’est pourquoi il a promis de maintenir les tarifs des comptoirs aux produits américains tant que les tarifs américains étaient en vigueur. Jusqu’en juillet, les barrières commerciales existantes devraient être abolies entre les provinces canadiennes afin de renforcer le commerce des « alliés fiables ». Le Canada doit également se préparer à de grands changements, notamment une expansion massive de l’infrastructure et de la construction de nouveaux logements, a-t-il déclaré.
Carney dirigera un gouvernement minoritaire, mais son gouvernement libéral a une position relativement forte avec 169 sièges au Parlement à Ottawa: la majorité absolue a besoin de 172 sièges. Le Parti conservateur inférieur et la troisième force la plus forte du Parlement, le Bloc Québécois, a appelé les élections à l’unité en vue de la politique américaine.