Il reste huit allégations
En Géorgie, Trump doit répondre de manipulation électorale illégale. L’ex-président a eu un appel téléphonique scandaleux avec le responsable électoral de l’État américain. Un juge abandonne désormais trois des charges retenues contre Trump et ses alliés.
Dans l’affaire de manipulation électorale illégale dans l’État américain de Géorgie contre l’ancien président américain Donald Trump et ses coaccusés, un juge a rejeté trois accusations. Deux des allégations contenues dans l’acte d’accusation rejetées par le juge Scott McAfee concernaient l’ex-président, qui fait désormais face à huit chefs d’accusation en Géorgie.
McAfee a toutefois refusé d’abandonner l’intégralité de l’acte d’accusation, qui accuse le candidat républicain à la présidentielle et ses alliés, entre autres, de « racket » – crime organisé en allemand. Dans cet État du sud, Trump fait face à des accusations pour ses tentatives d’annuler sa défaite électorale de 2020 contre le démocrate Joe Biden et d’en faire une victoire.
Lors d’un appel téléphonique, le président élu a demandé aux responsables électoraux géorgiens de « trouver » les 11 780 voix nécessaires à sa victoire. Trump a dû comparaître à la prison d’Atlanta l’été dernier, où une célèbre photo policière du républicain a été prise – une première humiliante pour un ex-président.
Allégations contre le procureur général de Géorgie
Mais la procureure en chef de Géorgie, Fani Willis, a eu des ennuis parce qu’elle entretenait une relation intime avec l’un des enquêteurs qu’elle avait nommés. Les avocats de Trump font tout ce qu’ils peuvent pour la retirer de l’affaire. Et la décision d’immunité entre également en jeu dans ce processus. Résultat : le début du procès, initialement prévu le 5 août, a été reporté jusqu’à nouvel ordre.
Trump a déjà été reconnu coupable lors d’un procès à New York pour avoir versé de l’argent à l’actrice porno Stormy Daniels. Cela fait de lui le premier ancien président américain de l’histoire à être condamné pénalement. Il est également accusé au niveau fédéral de complot électoral.