Port-au-Prince. La municipalité de Kenscoff dans le district de Port-au-Prince en Haïti est attaquée par des gangs armés. Depuis le siège de la municipalité, à 20 km du centre-ville de Port-au-Prince, de nombreux résidents de la désormais difficile à atteindre ont fui la violence.
Lundi, l’ensemble de la région métropolitaine du port-au-prince a été paralysée en raison de nouvelles menaces pour d’éventuelles attaques contre plusieurs districts de la capitale. Les menaces sont à court du chef Jimmy Chérizier « barbecue » de la Coalition Vivre Ensemble des gangs armés.
Toutes les écoles ont fermé leurs portes, plusieurs installations publiques et privées ne se sont pas ouvertes et les transports publics n’étaient pas entièrement occupés et les petites entreprises ne se sont ouvertes que lentement. Plus de 85% de la superficie de la capitale et des zones environnantes est actuellement contrôlée par des gangs.
Malgré la situation chaotique, le Conseil de transition du président haïtien (CPT) continue de pouvoir tenir des élections générales cette année. Selon une déclaration du CPT, un référendum sur la nouvelle constitution du pays doit être détenu par le milieu de mai. Dans la Constitution, il est déterminé quel type de conseil électoral devrait exister.
Selon Leslie Voltaire, président du CPT, les élections pourraient avoir lieu à la fin de la première moitié de novembre, puis le deuxième tour des élections au milieu du janvier.
Pas de publicité, pas de mur payant, mais toujours des nouvelles d’Amérique latine?
Cela n’est possible qu’avec les dons de nos lecteurs. Soutenez-nous maintenant.
Cependant, il n’est actuellement pas prévisible comment la sécurité nécessaire aux élections peut survenir. Entre-temps, les États-Unis ont gelé son financement pour la mission de sécurité multinationale en Haïti (MMS) de 13,3 millions de dollars. Le MMS se compose principalement de forces de sécurité kenyanes, qui détiennent également la ligne. Ces forces équipées militairement étaient en fait destinées au renforcement des opérations policières contre les gangs.
Afin de lutter contre les dimensions de la violence, Fils-Aimé, Premier ministre d’Haïti, a promis d’acheter du matériel pour renforcer la police et les forces ainsi que pour offrir davantage de cours de formation pour les forces de sécurité et la coordination stratégique. Cela devrait permettre des opérations plus rapides et plus efficaces.
Pendant ce temps, les gens continuent de souffrir des combats. Selon le haut-commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, au moins 5 601 personnes ont été tuées par les actions des gangs criminels en 2024. C’est mille plus que l’année précédente. 2 212 personnes ont été blessées et 1 494 kidnappés.
Dans l’ensemble, plus d’un million de citoyens en Haïti sont considérés comme domestiques. Selon l’Organisation internationale de migration (OIM), les mineurs sont les plus affectés par le déplacement. Ils sont environ la moitié des personnes déplacées (America21 rapporté).