Panama City. Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a participé à la Conférence de sécurité d’Amérique centrale de cette année au Panama. Avec un nouvel accord, les États-Unis ont maintenant reçu l’occasion des troupes dans la zone des égouts.
À l’ordre du jour de Hegseth, il y a eu des pourparlers sur la coopération dans les domaines de la sécurité, de la migration et de la lutte contre la drogue ainsi qu’une visite dans le canal de Panama et l’inauguration d’une base navale. Sa visite a lieu dans le contexte des tensions croissantes.
Son arrivée a rencontré des critiques dans les organisations de citoyens panamaïques. En cela, vous voyez un signe de l’influence de Washington sur les affaires intérieures du pays, comme l’a rapporté la chaîne d’information latino-américaine Telesur. Le «Front national pour défendre les droits économiques et sociaux» (Frenadeso) craignait à l’avance que les discussions avec la création possible de points de base militaire américaine puissent être liés, ce qui violerait le contrat de neutralité du canal.
Lors d’une cérémonie, le ministre de la Défense du Panama, Frank Ábrego et Hegseth, a signé un mémorandum qui confirme la coopération par la formation professionnelle et la structure des capacités entre les autorités de sécurité panaméique et les forces armées américaines.
Dans un accord supplémentaire, il a été déclaré que le Panama accepte le stationnement temporaire et rotatif des militaires américains dans des zones adjacentes au canal. Les installations restent la propriété du Panama, mais doivent être « partagées » par les forces de sécurité des deux pays.
Aux États-Unis et entrepreneurs, militaires « peuvent utiliser des emplacements, des institutions et des zones approuvés pour effectuer des exercices de formation, d’activités humanitaires (…) », explique l’accord.
Rien ne se passe sans mousse
Aimez-vous le reportage d’America21? Pour que nous puissions continuer, nous avons besoin de votre soutien.
Ábrego a souligné que le Panama continuerait de respecter le contrat de neutralité de 1977 et la Constitution. « Nous ne pouvons pas accepter les bases militaires ou les systèmes de défense », a-t-il déclaré, ajoutant que le Panama n’avait pas cédé la souveraineté sur le canal dans l’accord.
Hegseth, à son tour, a identifié trois domaines de coopération prioritaires: le contrôle de la « migration irrégulière », la lutte contre les « cartels violents » et la dissuasion de « l’influence maligne des acteurs externes, en particulier de la chinas ».
Il a également annoncé que le ministre des Affaires des Channel signe un « document de cadre » qui nous permet de conduire « principalement et libre » à travers le canal de Panama.
L’intention répétée de Donald Trump de reprendre le contrôle de la chaîne et son discours de la prétendue « interférence chinoise » dans la région, qui est refusée par les gouvernements locaux, a renforcé les tensions géopolitiques. Au Congrès américain, la « loi sur la réparation du canal de Panama » est également discutée, un projet de loi qui permettrait de négocier l’achat du canal.
Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré que les États-Unis avaient « malicieusement attaqué » Pékin et « discrédité et sapé » une coopération avec le Panama.