Plus d’argent pour les services secrets : le Congrès américain évite la fermeture avant les élections

Plus d’argent pour les services secrets

Une fois de plus, les installations fédérales américaines risquent de s’éteindre en raison d’un gel budgétaire, cette fois peu avant l’élection présidentielle. Désormais, démocrates et républicains s’accordent sur un compromis dans lequel Donald Trump ne peut pas s’imposer avec une revendication controversée.

Aux États-Unis, un gel budgétaire semble avoir été évité jusqu’après l’élection présidentielle. Du côté des deux chambres du Congrès, le leader de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, et le leader républicain à la Chambre des représentants, Mike Johnson, ont annoncé l’accord bipartisan à Washington pour assurer le financement des autorités fédérales américaines jusqu’au 20 décembre.

La Chambre des représentants doit voter cette semaine sur l’accord conclu. Jusqu’à présent, avant l’élection présidentielle du 5 novembre, la menace d’un soi-disant arrêt existait, car le financement des institutions publiques sous la responsabilité du gouvernement fédéral n’est actuellement assuré que jusqu’à fin septembre. Mercredi dernier, une majorité de parlementaires à la Chambre des représentants et au Sénat ont rejeté un budget transitoire réclamé par le candidat républicain à la présidentielle Donald Trump et fixé pour la période allant jusqu’à fin mars.

Contrairement à la proposition rejetée, l’accord désormais conclu ne contient plus de réglementation obligeant les citoyens à fournir une preuve de leur citoyenneté lors de leur inscription aux élections nationales.

Le nouveau projet de loi contient 231 millions de dollars (environ 207 millions d’euros) de financement supplémentaire pour les services secrets, chargés de protéger les présidents actuels et anciens – et qui ont été critiqués en raison des deux tentatives d’assassinat contre le candidat républicain à la présidentielle Trump. En outre, 47 millions de dollars supplémentaires seront réservés à l’investiture du prochain président américain en janvier prochain.

Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Schumer, a déclaré à propos de l’accord qu’il était « heureux que les négociations bipartites aient rapidement abouti à un accord de financement gouvernemental sans coupes (…) ». Mais Schumer a ajouté que l’accord « aurait pu être conclu il y a deux semaines ». Dans une lettre adressée à ses collègues du parti, le président républicain de la Chambre des représentants, Johnson, a décrit l’accord comme un budget transitoire « allégé » qui ne contenait « que les extensions absolument nécessaires ». Il s’agit de « la voie à suivre la plus prudente ».