Une partie de l’aide à l’Ukraine assurée : les États-Unis lancent un budget de défense record

Une partie de l’aide ukrainienne est sûre
Les États-Unis lancent un budget de défense record

Le budget de la défense est l’un des rares programmes sur lesquels républicains et démocrates peuvent s’entendre dans le climat politique actuel. Les dépenses augmentent chaque année et, compte tenu des conflits en Ukraine et en Israël, il est peu probable que cela change de sitôt.

Le Congrès américain a adopté à une large majorité un budget de défense record. La Chambre des représentants, contrôlée par les Républicains, a voté en faveur du projet de loi de 886 milliards de dollars, soit 3 % de plus que l’an dernier. Mercredi, le Sénat a voté la loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA). La signature du président Joe Biden était considérée comme sécurisée.

La NDAA prolonge également une partie de l’aide à l’Ukraine jusqu’à la fin 2026 à hauteur de 300 millions de dollars par an. Cependant, le démocrate Biden a demandé au Congrès 61 milliards de dollars. Aucun accord n’a encore été trouvé à ce sujet.

Le budget militaire annuel comprend tout, depuis l’augmentation des salaires des troupes – en hausse de 5,2 % cette année – jusqu’aux achats de navires, de munitions et d’avions, en passant par des politiques telles que le soutien à l’Ukraine et l’action contre la Chine dans la région Indo-Pacifique. Il sera adopté séparément du budget fédéral ordinaire et constitue l’un des rares paquets législatifs sur lesquels les deux principaux partis peuvent s’entendre dans le climat politique actuel.

La NDAA est désormais adoptée depuis 63 années consécutives. Le document de 3 100 pages de cette année prolonge également de quatre mois un programme controversé de surveillance nationale. Cela vise à donner aux législateurs plus de temps pour réformer ou maintenir l’article 702 de la loi sur la surveillance des renseignements étrangers (FISA). Le règlement autorise la police à accéder aux données collectées par les services de renseignement étrangers sans ordonnance d’un tribunal. En juillet, on a appris que la police fédérale (FBI) avait, entre autres, mené des perquisitions illégales au sujet d’un sénateur américain.