Uniquement sur rendez-vous : la Maison Blanche restreint l’accès aux journalistes

Uniquement sur rendez-vous

Désormais, la porte-parole de Trump, Leavitt, ne s’adressera aux journalistes qu’à des heures préalablement convenues. La Maison Blanche met en place des restrictions d’accès aux médias avec effet immédiat. Le Pentagone avait déjà repoussé les représentants des médias.

Le gouvernement américain a restreint l’accès des journalistes aux bureaux de l’attachée de presse Karoline Leavitt et d’autres hauts fonctionnaires. Selon un mémorandum du Conseil national de sécurité, les journalistes accrédités pour la zone dite « Upper Press » nécessitent désormais un rendez-vous. La raison invoquée était la protection des informations sensibles. Le règlement est entré en vigueur avec effet immédiat.

Le mémo indiquait que les changements structurels signifiaient que le personnel du bureau de presse entrerait régulièrement en contact avec des documents sensibles. Afin de protéger cela, l’accès des représentants de la presse n’est plus autorisé sans rendez-vous convenu. Jusqu’à présent, les journalistes ont pu accéder dans de brefs délais à la salle numéro 140, qui se trouve non loin du bureau présidentiel, pour s’entretenir avec Leavitt, son adjoint Steven Cheung ou d’autres hauts responsables. L’Association des correspondants de la Maison Blanche, qui représente les journalistes, n’a pas pu être contactée pour un commentaire immédiat.

Le Pentagone exige la signature de la directive

Cette mesure fait suite à des restrictions similaires introduites par le département américain de la Défense au début du mois. Le Pentagone exige que les agences de presse signent une nouvelle politique sous peine de perdre leur accréditation et leurs emplois au sein du département. La signature visait à confirmer que les médias seraient considérés comme un risque pour la sécurité et pourraient voir leur accréditation de presse du Pentagone révoquée s’ils demandaient aux employés du département de divulguer des informations confidentielles. Au moins 30 organes de presse, dont Reuters, ont rejeté cette décision, invoquant la liberté de la presse.

Il y a quelques mois, l’administration du président Donald Trump a retiré les agences de presse Reuters, Associated Press et Bloomberg News du « pool de journalistes » permanent qui accompagne le président.