3,5 plus 1,5%
Depuis l’attaque russe contre l’Ukraine, l’OTAN a été alertée et exige des dépenses nettement plus élevées pour la défense de ses États membres. Pour l’Allemagne, ce serait plus de 200 milliards d’euros. Le ministre de la Défense, Pistorius, arrache comment cela peut être réalisé.
Le ministre fédéral de la Défense, Boris Pistorius, a révélé un concept brut pour atteindre la nouvelle cible prévue de l’OTAN dans les dépenses de défense. Comme le politicien du SPD l’a expliqué en marge d’une réunion de l’UE à Bruxelles, la proportion de dépenses de défense dans la production économique allemande devrait donc augmenter de 0,2 point de pourcentage par an sur une période de cinq à sept ans. Un quota de 3,5% pourrait ensuite être atteint d’ici 2032 sur les 2,1% l’année dernière.
Cela correspondrait à la cible des dépenses de défense classiques proposées par le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. En outre, selon son idée, des dépenses liées à la défense de 1,5% de la production économique – par exemple pour des infrastructures militairement utilisables telles que les lignes de chemin de fer, devraient être des ponts compatibles et des ports prolongés. En Allemagne, ces dépenses pourraient être financées par un pot spécial décidé au printemps, avec lequel la réparation de l’infrastructure délabrée doit être abordée. C’est jusqu’à 500 milliards d’euros.
Pistorius a souligné: « Il ne s’agit pas d’atteindre les cinq pour cent en un an. » À son avis, les chiffres ne sont pas non plus centraux. Il s’agit donc d’atteindre les compétences militaires qui sont convenues au sein de l’OTAN, a-t-il expliqué.
La formule est: 3,5% plus 1,5%
L’Allemagne, la semaine dernière lors d’une réunion des ministres étrangères de l’OTAN en Turquie, avait été à l’origine de la demande du président américain Donald Trump après une augmentation massive des dépenses de défense alliées pour cinq pour cent du produit intérieur brut. Si 1,5% de la production économique pour des infrastructures militairement utilisables est émise, les dépenses de défense classiques de 3,5% devraient également être suffisantes.
Les politiciens du SPD ont initialement répondu à contrecœur aux déclarations publiques du ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul de la CDU lors de la réunion de l’OTAN. La nouvelle cible de l’OTAN sera décidée en juin lors d’un sommet à La Haye.
Selon le chancelier fédéral et patron de la CDU, Friedrich Merz, chaque point de pourcentage signifierait actuellement plus d’une augmentation de 45 milliards d’euros de dépenses de défense. À cinq pour cent, des dépenses de 225 milliards d’euros par an seraient actuellement nécessaires.