735 500 euros mis dans un sac à dos : trois ans de prison pour un jeune braqueur de banque

735 500 euros mis dans le sac à dos
Trois ans de prison pour un jeune braqueur de banque

Un jeune banquier travaille pendant six mois dans une petite banque à Feldkirchen, près de Munich. Ensuite, il vide tout l’argent du coffre-fort. Des collègues l’attrapent. Il explique que sa vie en dépend et s’enfuit. Le tribunal régional de Munich souligne un retard de maturité et une forte énergie criminelle.

Un jeune employé de banque a volé près de trois quarts de million d’euros dans le coffre-fort de son employeur. Après des mois de fuite, il s’est rendu il y a un an. Le tribunal régional de Munich I l’a condamné à trois ans de détention pour mineurs. Jeudi, le tribunal a également ordonné le recouvrement d’une indemnisation à hauteur de la somme volée, a indiqué un porte-parole du tribunal.

Le tribunal a donc appliqué le droit pénal des mineurs car des retards de maturation ne pouvaient être exclus pour le prévenu. Le défendeur connaît les règles, mais nie leur applicabilité à lui-même dans certains cas. Le défendeur doit apprendre que les règles s’appliquent à tout le monde. Cependant, le tribunal a considéré ses actes comme particulièrement sophistiqués et l’a accusé d’un niveau élevé d’énergie criminelle. L’homme a découvert et exploité la faiblesse du système bancaire. En faveur du prévenu, la chambre a pris en compte les aveux du prévenu. Cependant, il a affirmé avoir été incité et menacé s’il refusait.

735 000 volés dans le coffre-fort d’un sac à dos

Selon les constatations, le jeune homme avait travaillé pendant près de six mois dans une succursale bancaire à Feldkirchen, près de Munich, avant de commander 220 000 euros en espèces à la Bundesbank pour un client fictif. Le jour de la livraison, le 29 juillet 2022, dans le cadre de son travail, il a eu accès au coffre-fort, où, selon l’acte d’accusation, il a mis la totalité du solde en espèces de 735 500 euros dans son sac à dos. Lorsque ses collègues ont remarqué des divergences et l’ont confronté, il a expliqué, selon l’accusation, que sa vie dépendait de l’argent et que sa grand-mère était lourdement endettée. Il s’est ensuite enfui par la sortie du personnel vers le parking souterrain.

Ce n’est que six mois plus tard environ qu’il s’est rendu à la police. Il y a déclaré qu’un ami d’enfance voisin avait menacé de le tuer, lui ou un membre de sa famille, s’il ne volait pas l’argent. Après le crime, il aurait remis l’argent à un complice actuellement inconnu dans le parking souterrain. Le tribunal était convaincu qu’il y avait au moins un autre complice, bien qu’encore inconnu.