Accès pendant l’opération antiterroriste : la France met en œuvre une « extrême vigilance » avant les vacances

Accès pendant les opérations antiterroristes
La France met en œuvre une « extrême vigilance » avant les vacances

Le plus haut des trois niveaux d’alerte terroriste est en vigueur en France depuis le 13 octobre. Le ministre de l’Intérieur Darmanin appelle également à la plus grande vigilance. Cinq suspects sont arrêtés lors d’une opération antiterroriste non loin de la frontière allemande.

Cinq personnes ont été arrêtées lors d’une opération antiterroriste dans l’est de la France. Ils ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête des services secrets, comme l’a annoncé le parquet antiterroriste. Il fait l’objet d’une enquête pour formation d’une organisation terroriste criminelle. Les arrestations ont eu lieu dans le département de Meurthe-et-Moselle.

Les enquêteurs ont confirmé l’arrestation à l’AFP, mais aucune autre information n’a été donnée sur les allégations portées contre les personnes arrêtées. Les arrestations ont ainsi eu lieu vendredi matin à une centaine de kilomètres de la frontière allemande, à Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy et Toul.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait averti les préfets du pays d’exercer une « extrême vigilance » pendant les vacances de Noël et de l’Epiphanie, car la « menace terroriste » restait très élevée.

Le plus haut des trois niveaux d’alerte est en vigueur en France depuis le 13 octobre. Elle a été déclarée après l’agression d’un enseignant à Arras, dans le nord de la France : un ancien élève radicalisé a tué l’enseignant Dominique Bernard devant l’entrée de l’école de plusieurs coups de couteau à l’épaule et au cou. Dans le même temps, le niveau d’alerte a été activé dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas islamique radical.

Des membres de l’organisation islamique radicale palestinienne Hamas ont été récemment arrêtés à Berlin pour avoir planifié des attentats. Les plans ne semblent pas encore concrets. Comme l’a expliqué le parquet fédéral, les quatre accusés appartiendraient au Hamas depuis des années, auraient participé aux actions de l’organisation à l’étranger et auraient eu des contacts étroits avec des dirigeants de la branche militaire.