Les groupes palestiniens rivaux Hamas et Fatah veulent se rencontrer en Chine. L’UE impose de nouvelles sanctions aux groupes de colons en Cisjordanie.
Le Fatah et le Hamas veulent se rencontrer en Chine
De hauts représentants des groupes palestiniens rivaux, le Hamas et le Fatah, prévoient de se rencontrer en juillet à Pékin, la capitale chinoise, pour une nouvelle tentative de réconciliation. La délégation du Hamas sera dirigée par son dirigeant basé au Qatar, Ismail Haniya, tandis que la délégation du Fatah sera dirigée par son vice-président Mahmoud Alul, ont indiqué des sources du Fatah. Le groupe islamique radical Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et est actuellement en guerre avec Israël, n’a pas initialement commenté ces projets.
Selon le secrétaire général adjoint du Comité central du Fatah, Sabri Saidam, les représentants rencontreront des responsables du gouvernement chinois les 20 et 21 juillet. Avant cela, une rencontre directe entre les deux groupes pourrait avoir lieu. L’objectif est de « mettre fin à l’état de division », a expliqué Saidam.
Des délégations du Hamas, un groupe islamique radical, et du parti laïc Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas s’étaient déjà rencontrées en Chine en avril. Une réunion prévue en juin avait été reportée.
L’Autorité palestinienne d’Abbas dirige la Cisjordanie occupée par Israël, mais dispose d’un pouvoir limité. Le Hamas islamiste a pris le contrôle exclusif de la bande de Gaza en 2007 et a violemment évincé le parti rival Fatah.
La Chine a toujours fait preuve de solidarité avec la cause palestinienne et soutient une solution à deux États au conflit israélo-palestinien.
L’UE sanctionne d’autres colons
L’Union européenne a imposé lundi de nouvelles sanctions aux colons israéliens « extrémistes ». Les mesures punitives visent cinq individus et trois groupes, a annoncé l’UE lundi. L’UE a déclaré lundi qu’elle était « responsable de violations graves et systématiques des droits de l’homme contre les Palestiniens en Cisjordanie » et du blocage des livraisons d’aide à la bande de Gaza. Les sanctions comprennent des interdictions d’entrée et des gels d’avoirs.
L’UE avait déjà imposé des sanctions à quatre colons israéliens « extrémistes » et à deux groupes de colons militants en avril en raison d’allégations de violences contre les Palestiniens.
Le gouvernement fédéral a soutenu les nouvelles sanctions. « Notre position est très claire : la politique de colonisation du gouvernement israélien viole le droit international et constitue un obstacle sur la voie de la paix au Moyen-Orient », a déclaré lundi une porte-parole du ministère des Affaires étrangères au portail d’information t-online. « La violence croissante des colons en Cisjordanie creuse des tranchées de haine de plus en plus profondes. Cela met en danger la stabilité de la Cisjordanie, qui ne tient déjà qu’à un fil.»
En raison de la guerre à Gaza, la violence en Cisjordanie a également augmenté depuis octobre. Selon les chiffres officiels palestiniens, au moins 565 Palestiniens ont été tués depuis par l’armée israélienne ou par les colons israéliens. La Cisjordanie est occupée par Israël depuis 1967.