Des milliers d'Israéliens descendent dans la rue contre le gouvernement Netanyahu. L'Autorité palestinienne voit son existence menacée en raison du manque de fonds.
Le Congrès américain approuve un important accord sur les armes
Après des mois de blocus, deux principaux démocrates du Congrès américain ont renoncé à leur opposition à un accord global d'armement avec Israël, selon un article de journal. Le représentant Gregory Meeks et le sénateur Ben Cardin, sous la pression intense de l’administration Biden, ont accepté l’accord sur les armes, qui comprend également 50 avions de combat F-15 d’une valeur de plus de 18 milliards de dollars, selon des rapports citant trois personnes proches du dossier.
Aucun des deux bureaux de représentants n'a initialement répondu à une demande de commentaires. Biden subit une pression croissante de la part des membres de son propre parti à propos de sa politique envers Israël.
Des milliers d'Israéliens manifestent
A Jérusalem, des milliers d'Israéliens sont à nouveau descendus dans la rue pour protester contre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Ils ont réclamé des élections anticipées. Dans la soirée, les manifestants se sont d'abord rassemblés devant le parlement israélien. Ils ont ensuite déménagé dans la maison privée de Netanyahu, dans la ville. Là, ils se sont affrontés avec la police. Selon un représentant du gouvernement, Netanyahu avait déjà dissous son cabinet de guerre composé de six membres.
PA voit leur existence en danger
Selon le ministre norvégien des Affaires étrangères Espen Barth Eide, l'Autorité palestinienne considère son existence comme étant en danger. « L'Autorité palestinienne, avec laquelle nous travaillons en étroite collaboration, nous prévient qu'elle pourrait s'effondrer cet été », déclare Barth Eide. L’une des raisons évoquées par lui est le manque de financement.
La Norvège préside un groupe international de donateurs en faveur des Palestiniens et soutient l'Autorité palestinienne. Il exerce une gouvernance limitée sur certaines parties de la Cisjordanie occupée, que les Palestiniens considèrent comme le cœur d’un futur État indépendant. Cependant, elle pourrait également jouer un rôle clé dans l’administration de la bande de Gaza après la fin des combats entre Israël et le groupe islamique radical Hamas.