Brasília. Avec les syndicats et les groupes engagés, les mouvements sociaux au Brésil prévoient un référendum national sur la fiscalité des super riches dans le pays.
Les mouvements Frente Brasil Popular et Povo Semo ont annoncé que le Plebiscit aura lieu la semaine du 7 septembre 2025, c’est-à-dire dans le contexte de la fête nationale brésilienne. « Il est nécessaire d’exiger les riches taxes afin que les multimillionnaires, les richesses et les terres accumulent, paient plus dans ce pays », a déclaré Rudi Rafaele du Mouvement Landlos MST. L’objectif est un débat social sur les distorsions du système fiscal.
La liste des Forbes dit. Ce serait l’objectif principal de la réforme fiscale. 2025 est évalué comme une année bon marché pour la mise en œuvre car en novembre le COP 30, la conférence sur le climat des Nations Unies a lieu à Belém en Brésilien.
Le président Luiz Inácio da Silva (Workers ‘Party PT) veut lacer un package législatif qui contient la fiscalité du super-riche. Le Brésil augmente de nouvelles taxes sur les bénéfices des fonds d’investissement pour les milliardaires depuis 2023 et a émis d’autres mesures.
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Weslley Cantelmo, économiste de la Gerais State University of Gerais, considère qu’il «en retard» pour aborder le sujet. « L’imposition des gros actifs comme mécanisme de politique de limitation des dommages et la garantie d’un minimum de bien-être pour les personnes qui vivent avec cette frustration sont plus que urgentes. » La fiscalité n’apporte « que de bons résultats ». Il considère que la super richesse est une « contre-attaque sur la civilisation ». « Le néolibéralisme a renforcé la dynamique du capitalisme, la concentration de la richesse », explique Cancelmo: « La pression que la population ressent au pied de la pyramide a à voir avec la grande accumulation de richesse au-dessus ».
La présidence du G-20 du Brésil l’année dernière et le sommet du G 20 dans le pays avaient déclenché la discussion. Le ministre économique Fernando Haddad (PT) avait discuté de l’idée d’une taxe riche mondiale au sommet du G 20 avec le Fonds monétaire international. Le résultat du sommet a été la proposition d’un pacte de l’ONU pour taxer les riches dans le monde.
Le résultat: le 3 février 2025, les Nations Unies ont enregistré des consultations sur une convention de contrôle des Nations Unies pour 2027 pour taxer des multinationales et les super-riches de manière équitable. « Ce n’est pas seulement une expérience technique, mais une obligation morale », explique Ramy Youssef, présidente du comité de négociation.