La Chine met en garde contre un « cercle vicieux »
Biden : la réponse américaine à l’attaque de drones est déterminée
Un drone tue trois soldats américains et en blesse des dizaines en Jordanie. Le président Biden pense que l’avion venait d’Iran. Selon le démocrate, la manière dont Washington veut répondre à cette attaque est déjà claire.
Le président américain Joe Biden a déclaré avoir décidé d’une réponse à l’attaque de drone en Jordanie qui a fait trois morts parmi les soldats américains. Le président n’a toutefois pas souhaité donner de détails sur le chemin vers son hélicoptère à Washington. Plus de 40 personnes ont également été blessées lors d’une attaque de drone contre une base américaine en Jordanie ce week-end.
Lorsqu’on lui a demandé en quoi la réponse américaine différait des réponses précédentes aux attaques des groupes soutenus par l’Iran, Biden a répondu : « Nous verrons ». Le président américain a déclaré qu’il tenait l’Iran pour responsable de la fourniture des armes utilisées lors de l’attaque. Téhéran a jusqu’à présent nié tout lien avec l’attaque.
Les Républicains exigent une punition pour Téhéran
L’attaque meurtrière de drone a accru les craintes d’une nouvelle escalade du conflit au Moyen-Orient. Cependant, Biden a assuré qu’il ne cherchait pas une « guerre majeure » au Moyen-Orient. « Ce n’est pas mon objectif », a déclaré le démocrate. Les législateurs républicains ont appelé l’homme de 81 ans à punir Téhéran pour cette attaque. Certains ont également préconisé des attaques directes contre l’Iran.
Cependant, l’administration Biden estime qu’une attaque sur le territoire iranien pourrait déstabiliser davantage la région. Les médias américains ont rapporté que des attaques contre des milices soutenues par l’Iran et éventuellement contre des installations des Gardiens de la révolution iraniennes dans d’autres pays sont plus probables. La Maison Blanche a annoncé lundi une réponse « très cohérente » à l’attaque.
La Russie et la Chine ont mis en garde contre une nouvelle escalade de la violence dans la région. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a évoqué un « niveau de tension très inquiétant » et la Chine a mis en garde contre un « cercle vicieux de représailles ».