Santiago. Après deux ans de travail avec 150 audiences et la participation de plus de 5 000 personnes, la «Commission pour la paix et la communication» nommée par le président du Chili Gabriel Boric a présenté son document final. Dans un discours télévisé, il a présenté le résultat et a promis des étapes concrètes pour sa mise en œuvre et une réforme constitutionnelle pour reconnaître les droits des peuples autochtones.
Le déclencheur de la création de la Commission a été le conflit d’intérêts qui a fumé depuis des décennies entre Mapuchenvergemeinschafts et l’État ainsi que l’industrie agricole, qui était en partie alimentée.
En conséquence, les parlementaires, les représentants du Mapuche et de l’industrie agricole ainsi que des universitaires connus de tous les camps politiques étaient représentés en conséquence. Contre le rapport final, seul Sebastián Naveillán, représentant de l’industrie agricole et membre du Parti républicain ultra-droit. Il a justifié son vote contre l’argument selon lequel le rapport ne ferait pas référence à la résistance de la Mapuche comme terrorisme et que le remboursement des terres aurait mis en danger la sécurité alimentaire du Chili.
Dans son discours de télévision, Boric a présenté que le document présenté offrait l’occasion unique de clarifier enfin le transfert de terres dans les régions habitées par Mapuche, ainsi que pour assurer la paix et la justice durable. Il attend le soutien de tous les acteurs politiques et des gouvernements suivants, car la solution aux tâches fixées dépasse les possibilités de son propre règne.
La Commission propose le transfert de 486 000 hectares à différentes cartes. Les Mapuche nécessitent le retour des zones accessoires dans les régions de Biobío, La Araucanía, Los Ríos y Los Lagos dans les piments du sud, dont certains sont en partie entre des mains privées. Cela nécessite une réforme fondamentale du système de transfert actuel. Actuellement, il y a un manque de transparence et les procédures d’approbation se déroulent souvent pendant des années, parfois pendant des décennies, ce qui, selon Boric, n’est pas acceptable.
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Au cours du second semestre, le gouvernement présentera une réforme du transfert de terres. Cela veut non seulement résoudre le conflit national, mais également mettre en œuvre la Convention 169 de l’OIT, qui réglemente les droits des peuples autochtones.
En tant qu’acte de réconciliation, les personnes touchées par des affrontements violents sont convenus avec un soutien et une réparation approfondis. Depuis 2013, 60 personnes ont été tuées, plus de 4 000 maisons ont été détruites et de nombreuses attaques d’incendie criminel contre les installations et les véhicules de l’industrie forestière et agricole ont été commis.
La violence, la méfiance et le désavantage ont causé de graves dommages au développement des zones d’Arauco (Bio Bio Bio Bio) et de Maléco (région d’Araucania). Dans son discours, Boric a souligné qu’il avait chargé le ministre de l’économie de développer un plan étendu pour relancer l’économie dans les zones mentionnées. Les investissements ciblés devraient créer des emplois et permettre la voie à l’indépendance.
Boric reprend également la proposition de la Commission de reconnaître les peuples autochtones constitutionnellement et ainsi d’accepter la diversité culturelle des piments. Les mesures et les tâches futures prises en mouvement doivent être accompagnées, promues et mises en œuvre par un nouvel organe d’État élevé pour les affaires de la population autochtone.
Entre-temps, le Congrès a décidé parallèlement au transfert du rapport de la Commission. Environ 1 500 soldats y sont stationnés depuis trois ans (America21 rapporté).