Le RN et la Ligue rejoignent
L’équipe de droite d’Orban est une figure importante au Parlement européen
Le Premier ministre hongrois Orban est en train de forger une nouvelle alliance de droite en Europe en un temps record. Il compte désormais suffisamment de membres pour constituer la troisième force du Parlement européen. Outre plus d’argent pour les députés, cela apporte également plus d’influence dans le travail parlementaire.
En seulement une semaine, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a mis en place une nouvelle alliance de droite en Europe et en a probablement fait la troisième force la plus puissante au Parlement européen. L’association « Patriotes pour l’Europe » compte suffisamment de membres et a désormais fondé un groupe parlementaire au Parlement européen. Outre le parti Fidesz d’Orban, le Rassemblement national français, la Lega, qui co-gouverne en Italie, et le FPÖ autrichien seraient également impliqués, selon un représentant. L’AfD n’en sera pas membre pour le moment.
Selon certaines informations, le chef de la nouvelle faction de droite sera le leader des populistes de droite français du Rassemblement National, RN, Jordan Bardella. Bardella s’est présenté comme candidat à la tête du gouvernement aux élections législatives françaises. Lorsque le camp de gauche a remporté les élections, son parti n’est devenu que la troisième force.
Le leader du RN, Bardella, avait déjà déclaré la veille que les députés de son parti feraient partie d’une « grande faction qui influencera l’équilibre des pouvoirs en Europe ». Le leader de la Ligue italienne, Matteo Salvini, avait également déclaré vouloir rejoindre le groupe.
Le Pen rejette l’adhésion à l’AfD
L’alliance comprend également le parti tchèque ANO ainsi que l’espagnol Vox, le portugais Chega, le parti populaire danois d’extrême droite, le belge Vlaams Belang et le parti pour la liberté du populiste de droite néerlandais Geert Wilders.
Le groupe compte désormais au moins 79 membres et constitue la troisième force du Parlement européen nouvellement élu, devant le deuxième groupe de droite des Conservateurs et Réformateurs européens (ECR) dirigé par la Première ministre italienne Giorgia Meloni et le groupe libéral Renew. . Lors de sa création, les objectifs les plus importants étaient la lutte contre l’immigration clandestine et le transfert des compétences de Bruxelles vers les États membres.
L’AfD reste initialement non affiliée. La dirigeante du RN, Marine Le Pen, a refusé de s’associer à l’AfD après que son principal candidat aux élections européennes, Maximilian Krah, ait minimisé les crimes des SS pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le statut de groupe signifie plus d’argent pour chaque membre individuel par rapport aux députés non inscrits. De plus, les postes parlementaires importants ne sont attribués qu’aux groupes parlementaires. Selon les règles du Parlement européen, les conditions requises pour former un groupe politique sont d’au moins 23 députés issus d’au moins sept pays.