Le juge rejette la demande : Sean Combs n’est pas autorisé à être assigné à résidence sur une île privée

Le juge rejette la demande

Assignation à résidence sur une luxueuse île privée ? Les avocats de Sean « Diddy » Combs l’ont demandé – mais un juge a immédiatement rejeté la demande. La décision sur une éventuelle alternative devrait être prise la semaine prochaine.

Sean « Diddy » Combs reste en détention en attendant son procès. Selon les médias américains, un juge a rejeté une proposition visant à ce que le producteur de musique accusé de diverses infractions sexuelles soit assigné à résidence sur une île privée. Les avocats de Combs ont fait cette suggestion.

Selon US Weekly, ils avaient demandé que Combs soit autorisé à rester sur l’île privée de Star Island, dans l’État américain de Floride. Il n’y a qu’une seule façon de sortir et d’entrer sur l’île. Le juge responsable du district de New York, Arun Subramanian, a immédiatement rejeté cette affirmation en déclarant : « Cela ne fonctionnera pas ».

L’équipe de Diddy a alors suggéré comme alternative qu’il puisse passer l’assignation à résidence dans son appartement de l’Upper East Side à Manhattan – sous la surveillance constante de deux agents de sécurité. Combs n’aurait pas accès à Internet ni à un téléphone, sauf pour contacter ses avocats. De plus, il n’est autorisé à recevoir aucun visiteur en dehors de l’équipe. Il lui faudrait l’autorisation du tribunal pour rendre visite à sa famille. La demande comprenait également une caution de 50 millions de dollars.

Quatrième demande de libération sous caution

Une décision sur la demande devrait être prise la semaine prochaine. Il s’agit de la quatrième demande de libération sous caution de Combs. La libération sous caution lui a été refusée à trois reprises depuis son arrestation. Le magnat du rap a été arrêté à New York en septembre pour des accusations telles que trafic sexuel illégal et implication dans le crime organisé. Combs attend son procès au célèbre centre de détention métropolitain de Brooklyn, dont le début est prévu en mai 2025.

Dans de nombreux autres cas, il est accusé d’avoir maltraité, menacé et contraint des victimes présumées au fil des années. Il l’a droguée et forcée à avoir des relations sexuelles pour ses fameuses soirées « Freak Off ». Le producteur, connu depuis longtemps sous le nom de « Puff Daddy » ou « P Diddy », nie ces allégations.