Le Nicaragua soutient la proposition du président américain pour la paix en Palestine

Managua. Le Nicaragua soutient la feuille de route présentée vendredi dernier par le président américain Joe Biden « pour œuvrer à un accord de paix en Palestine ».

Un communiqué de la présidence nicaraguayenne a qualifié la proposition d'« initiative constructive pour le bien commun » qui « inclut la possibilité de parvenir à un consensus pour un cessez-le-feu permanent apportant la paix à l'ensemble du peuple palestinien et de la région ».

La feuille de route du président américain comprend un cessez-le-feu immédiat et temporaire, une voie vers une fin permanente de la guerre et la reconstruction de la bande de Gaza.

La déclaration du gouvernement du Nicaragua fait référence au soutien de l'Égypte et du Qatar à l'initiative de Biden. Cette proposition constitue une bonne contribution aux négociations entre Israël et le Hamas afin de trouver une solution pour le peuple palestinien, pour les familles de Gaza, pour les otages et leurs familles.

Le gouvernement du Nicaragua a en outre déclaré qu'il reconnaissait les efforts et avait confiance dans le travail réussi des délégations et de ses partisans « afin que nous puissions tous voir la fin nécessaire, indispensable et urgente à une guerre qui a coûté tant d'argent ». Le Nicaragua soutient pleinement ces efforts, confiant dans la sagesse, le cœur et la raison de ceux qui y participent.

Selon le plan en trois parties du président américain, le processus commencerait par un cessez-le-feu de six semaines au cours duquel les Forces de défense israéliennes (FDI) se retireraient des zones habitées de la bande de Gaza.

Outre la distribution d'une aide humanitaire massive, la première partie consistera en l'échange de quelques otages contre des prisonniers palestiniens. Après des négociations et une cessation définitive des hostilités dans une deuxième étape, un plan global de reconstruction de la bande de Gaza sera élaboré dans une troisième partie.

Les autorités israéliennes ont souligné samedi dernier qu'elles n'accepteraient pas un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza tant que l'élimination complète des « capacités militaires et étatiques du Hamas » dans l'enclave palestinienne ne sera pas obtenue.

Le Hamas, pour sa part, a évalué la proposition de cessez-le-feu de manière « positive » en termes de « cessez-le-feu final, de retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza, de reconstruction de la bande de Gaza et d'échange de prisonniers ». Le Hamas est prêt à traiter de manière constructive tout projet contenant ces exigences.