Washington / Caracas. Le gouvernement de Donald Trump a annoncé une prolongation de deux mois de la licence de Chevron pour les activités commerciales au Venezuela.
La compagnie pétrolière américaine avait une licence générale 41, un permis exceptionnel accordé par le prédécesseur de Trump, qui lui a permis de travailler dans le pays. Cela a été levé en mars dans le cadre du resserrement des sanctions économiques de la Maison Blanche.
La date limite de Chevron pour établir sa production et exportation de pétrole brut au Venezuela le 27 mai sera prolongée de 60 jours.
La société, dont le siège est au Texas, est un actionnaire minoritaire de quatre coentreprises avec la société pétrolière de l’État PDVSA, qui produit actuellement environ un quart du volume de financement actuel de l’État.
Le PDG de Chevron, Mike Wirth, avait déclaré que la société était « en dialogue » avec la Maison Blanche pour défendre sa présence au Venezuela. Semblable aux analystes pro-Trump, Wirth a fait valoir qu’un retrait de Chevron Chine et d’autres rivaux géopolitiques aux États-Unis en bénéficierait.
Il n’est pas clair si d’autres partenaires étrangers de PDVSA, notamment Repsol (Espagne) et ENI (Italie), qui ont également été mis en place pour l’embauche de leurs activités, recevront des extensions similaires.
L’industrie pétrolière vénézuélienne est toujours gravement affectée par les mesures forcées des États-Unis, notamment des sanctions financières, des Bargo exportés et des sanctions secondaires. Le retrait des licences s’est réunis avec la menace de tarifs sur les marchandises des pays qui importent du pétrole vénézuélien.
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L’extension à court terme de la licence de Chevron a eu lieu après des pourparlers directs entre les représentants du gouvernement de Nicolás Maduro et le représentant spécial de Trump, Richard Grenell, à Antigua.
Les négociations ont également conduit à la libération du vétéran américain de l’Air Joseph St. Clair, qui est retourné aux États-Unis mardi. On ne sait pas si l’ex-soldat a été officiellement inculpé par le pouvoir judiciaire vénézuélien.
Selon des rapports, St. Clair, 33 ans, a été arrêté en novembre 2024, avec des sources qu’il a été arrêté après avoir traversé la frontière entre le Venezuela et la Colombie.
Les autorités vénézuéliennes ont annoncé de nouvelles arrestations d’étrangers au cours des derniers mois, qu’ils accusent la participation à des plans de déstabilisation, mais n’ont pas ouvert leur identité. Le ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello, a annoncé lundi l’arrestation de 38 personnes, dont 17 étrangers qui auraient été impliqués dans un complot pour le sabotage des élections régionales et parlementaires le 25 mai.
Grenell a visité Caracas en janvier et a rencontré Maduro dans le palais de Miraflores. L’engagement dans les premiers jours du deuxième gouvernement Trump a conduit à la libération de six citoyens américains emprisonnés au Venezuela et à un accord que le Venezuela acceptera les vols de retour.
Mardi, un responsable du gouvernement américain a confirmé la libération de St. Clair et l’extension de la licence Chevron et a déclaré que Washington ne voulait pas que la Chine vienne au Venezuela et y promouvait du pétrole.