Pas d’accord pour les otages du Hamas : un non au prix fort

Ce que demande le groupe terroriste Hamas, c’est beaucoup. Le fait que le Premier ministre israélien Netanyahu rejette un accord visant à libérer les otages reste impitoyable.

Les parents et amis des personnes kidnappées par les islamistes dans la bande de Gaza ont dû ressentir un frisson les parcourir en entendant la réaction du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aux exigences du Hamas. Il n’y aura probablement pas d’échange d’otages contre des prisonniers palestiniens dans un avenir proche. C’est une nouvelle amère, surtout pour ceux qui ont constamment peur de la mort, meurent de faim et de soif depuis plus de quatre mois quelque part dans le labyrinthe des tunnels à peine ventilés, attendant en vain les secours. Le non clair de Netanyahu au prix sans aucun doute élevé que le Hamas impose comme condition à un nouvel accord est froid et impitoyable.

Les islamistes exigent un cessez-le-feu total, le retrait des troupes et la libération de 1 500 prisonniers palestiniens, dont des centaines purgent des peines à perpétuité pour avoir participé à des attentats terroristes sanglants. L’hésitation non seulement de Netanyahu, mais aussi de nombreux citoyens israéliens, à voir ces criminels libérés à nouveau est compréhensible.

Sinwar est le meilleur exemple du danger d’un tel accord

Personne n’a besoin de croire que les hommes qui ont passé des années dans les prisons israéliennes œuvreront pour une solution pacifique après leur libération. Jahia Sinwar, le cerveau principal du massacre du 7 octobre, est le meilleur exemple qu’il existe de bonnes raisons à la peur généralisée. Il a été libéré en 2011 lors d’un échange contre le soldat israélien Gilad Schalit. Sinwar a manifestement utilisé son temps en prison pour étudier l’ennemi.

Le Hamas a retenu Shalit en otage pendant plus de cinq ans. Pour mettre fin à ses souffrances, le gouvernement – ​​également sous la direction de Netanyahu à l’époque – a réussi à libérer plus d’un millier de prisonniers palestiniens. Cela place la barre haute pour de nouvelles négociations sur les otages.

Il y a environ 100 personnes enlevées encore en vie, peut-être seulement 85 si l’on suppose que le journal Wall Street publié, donne du crédit. Peut-être même moins. Elle n’aurait pas survécu 50 jours de plus, a déclaré une Israélienne libérée lors du premier échange. Chaque jour supplémentaire en captivité peut être une condamnation à mort. Ramener tous les otages chez eux doit maintenant être la priorité absolue, quel qu’en soit le prix. Lorsque la dernière personne enlevée sera libre, la lutte contre les terroristes pourra continuer.

Il n’y a pas de temps à perdre, sinon il ne restera bientôt plus d’otages vivants pour négocier leur libération.