« La police appelle le 110 » lors d'un contrôle rapide
Suis moi suis toi
Par Ingo Scheel
Un influenceur se fait prendre à Magdebourg : Aalisha a-t-elle été assassinée ou est-elle volontairement tombée dans les profondeurs ? L'inspecteur Brasch (Claudia Michelsen) met toute son empathie en jeu au cours de l'enquête – malheureusement « Unsterblich » se retrouve coincé entre beaucoup de texte et une histoire mince.
Ce qui se produit?
Pour Aalisha Mansour (Hannah Gharib), le commerce en ligne se porte très bien depuis longtemps. En tant qu'influenceuse, elle compte plus d'un million et demi de followers derrière elle. Mais le vent tourne lorsqu'elle fait la promotion d'un produit douteux et se retrouve peu de temps après dans une tempête de merde jusqu'aux pointes teintes de ses cheveux. Sa vie prend fin tragiquement lorsqu'elle tombe d'un immeuble de grande hauteur à travers une verrière dans le centre commercial en contrebas.
L'inspecteur Brasch (Claudia Michelsen) fait la connaissance de la famille des morts. Sa mère Haline (Tahani Salim), qui essaie de faire fonctionner un restaurant. Le père Hamza (Husam Chadat), qui prend tout cela encore plus à cœur, sa sœur Nadira (Eman Dwagy), qui identifie la morte – et Mahdi (Mo Issa), le frère, qui est très colérique. Ensuite, il y a Léonie (Katharina Stark), la colocataire d'Aalisha : a-t-elle quelque chose à voir avec la mort ?
De quoi s'agit-il vraiment?
Au début, « Unsterblich », le 18e « Polizeiruf » de Magdebourg, se livre à un bingo à slogan assez divertissant, sur le thème : le monde merveilleux d'Internet. « Si vous êtes toujours en ligne, cela vous est retiré et vous n'avez rien d'autre, et alors ? » Eh bien, comment devriez-vous répondre à cela ? L'affaire démarre enfin lorsque l'assistant Günther Márquez, interprété par Pablo Grant, décédé en février, fait une étonnante découverte au cours de ses recherches.
Un moment de zapping ?
Comme toujours, une décision individuelle : tous ceux qui apprécient le drame traditionnellement verbeux – et raconté de manière significative – réalisé à Magdebourg seront peut-être servis cette fois aussi. A part ça, les personnages manquent de profondeur de champ. Ce que Brasch possède en termes d'empathie ne peut être atteint qu'à des doses homéopathiques en regardant.
Facteur wow?
Comme ce fut le cas récemment avec les collègues de la tranche horaire de « Tatort », lorsque le générique de Borowski s'est soudainement déroulé 25 minutes avant la fin habituelle de l'émission, il y a ici aussi, disons, une astuce dramaturgique qui réorganise complètement les choses. Cependant, sans trop en dévoiler, il s'agit moins d'un gag métaphysique que d'un rebondissement de l'intrigue qui apporte un véritable élément de surprise.
Comment était-ce?
3 points sur 10 – une construction prétendument dramatique qui manque de compréhensibilité et de tension.