Soutien américain au Moyen-Orient
Blinken : on ne peut pas annuler l’aide aux Palestiniens
Alors que les voix au Congrès américain se font de plus en plus fortes pour arrêter l’aide américaine à la population palestinienne, le secrétaire d’État Blinken fait campagne pour une aide supplémentaire. Il n’est pas nécessaire de faire la distinction entre le soutien à Israël et le soutien aux civils de la bande de Gaza, a déclaré Blinken.
Dans un article invité par le Washington Post, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a appelé à soutenir Israël dans la lutte contre l’organisation palestinienne Hamas et à aider simultanément la population civile de la bande de Gaza. Réduire l’aide aux plus de deux millions de Palestiniens, comme l’ont demandé certains membres du Congrès américain, serait une grave erreur, a écrit Blinken dans son message. Cela pourrait compromettre la sécurité d’Israël et menacer la stabilité de la région.
En outre, la gestion de la crise humanitaire dans la bande de Gaza est également conforme aux principes les plus profonds des États-Unis, selon lesquels chaque vie civile a la même valeur et mérite également d’être protégée – indépendamment de sa nationalité, de sa foi, de son sexe ou de son âge. « Un civil est et reste un civil », a déclaré littéralement Blinken.
Les habitants de la bande de Gaza n’ont également rien à voir avec les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre et les plus de 1 400 morts sur le sol israélien. Ils ne peuvent en être tenus responsables, mais sont plutôt des victimes et doivent être protégés. Par conséquent, l’eau, les médicaments, le carburant et toute autre aide humanitaire nécessaire à la survie doivent être considérablement augmentés et parvenir immédiatement à Gaza, a déclaré Blinken. Mais les États-Unis ne peuvent pas assumer seuls cette tâche : ils ont déjà réuni plus de 30 pays pour atteindre cet objectif.
Dans le même temps, le secrétaire d’État américain a clairement indiqué que les États-Unis n’avaient pas à choisir entre défendre Israël et soutenir les civils palestiniens. « Nous pouvons et devons faire les deux », a écrit Blinken. « Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons nous tenir fermement aux côtés de l’un de nos plus proches alliés, protéger des vies innocentes, respecter les règles internationales (…) et préserver la seule voie viable vers une paix et une sécurité durables pour les Israéliens et les Palestiniens : deux États pour deux personnes.