La loi séparatiste échoue : Sánchez échoue avec son plan d’amnistie controversé

La loi séparatiste a échoué
Sánchez échoue avec son plan d’amnistie controversé

En Espagne, le Premier ministre Pedro Sanchez a essuyé une lourde défaite au Parlement. Les députés rejettent une loi d’amnistie adaptée aux séparatistes catalans. À l’automne, Sánchez a également été réélu grâce à leurs voix.

Le projet controversé d’amnistie pour les séparatistes catalans a essuyé un revers au Parlement espagnol. La chambre basse de Madrid a rejeté le projet de loi du gouvernement de gauche et a renvoyé les règles à la commission de la justice.

Comme prévu, non seulement les députés de l’opposition conservatrice et populiste de droite, qui rejettent catégoriquement l’amnistie, ont voté contre le projet, mais aussi les représentants du parti des Juntes Catalanes, qui cherche à modifier le projet pour garantir qu’aucun séparatiste ne soit exclu. de la remise prévue de la peine devient. Les observateurs voient dans la défaite électorale la preuve que la majorité parlementaire sur laquelle Sánchez veut s’appuyer est instable.

Le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez a promis aux « catalanistes » l’amnistie et d’autres concessions afin d’obtenir les voix des partis séparatistes Junts et ERC pour sa réélection au parlement de Madrid à la mi-novembre. La commission de la justice devrait se pencher à nouveau sur le projet pendant plusieurs semaines.

La Chambre des communes doit alors voter une nouvelle version. Si la « Loi de normalisation institutionnelle, politique et sociale en Catalogne » lève cet obstacle, le Sénat devra y faire face. Le Parti populaire conservateur PP dirigé par le leader de l’opposition Alberto Núñez Feijoó y détient la majorité des sièges.

Les enquêtes contre Puigdemont se poursuivent

Ce n’est que dimanche que des dizaines de milliers de personnes ont de nouveau manifesté à Madrid contre l’amnistie prévue, à la suite d’un appel du PP. Cette résistance sauvera la démocratie en danger en Espagne, a déclaré Feijóo. Le projet est une « honte » pour le pays.

Les Juntes libérales du leader séparatiste Carles Puigdemont, exilé en Belgique depuis l’échec de la tentative de séparation de l’automne 2017, et l’ERC de gauche du président régional Père Aragonès visent tous deux la séparation de la Catalogne de l’Espagne. Mais Sánchez veut éviter cela et désamorcer le conflit par le dialogue et les concessions.

Deux juges enquêtent actuellement sur Puigdemont et d’autres séparatistes en Espagne pour terrorisme. Les personnes concernées risquent d’être exclues de l’amnistie si la version actuelle du projet n’est pas modifiée. Cela mettrait inévitablement en danger la stabilité du gouvernement de gauche.