Les démocrates américains sous pression : Mike Johnson provoque avec l’invitation de Netanyahu

Les démocrates américains sous pression
Mike Johnson provoque l'invitation de Netanyahu

Dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement américain et Israël, le républicain Mike Johnson souhaite inviter le Premier ministre israélien Netanyahu à prendre la parole à la Chambre des représentants. Cette invitation entraîne de nouvelles divisions avec les démocrates.

Le président de la Chambre des représentants américaine, Mike Johnson, souhaite inviter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à prononcer un discours dans sa chambre parlementaire, malgré les nombreuses critiques suscitées par l'action militaire dans la guerre à Gaza. Le républicain l’a annoncé lors d’un événement à l’ambassade israélienne à Washington.

Johnson a laissé ouverte la date à laquelle le discours aurait lieu. Cependant, mercredi, il avait déjà déclaré qu’il travaillait sur un rendez-vous avec Netanyahu et que l’invitation officielle serait lancée cette semaine. Dans un contexte de fortes tensions aux États-Unis en raison de positions divergentes sur la guerre à Gaza, cette décision est susceptible de conduire à de nouveaux bouleversements politiques intérieurs.

Les démocrates contre l'invitation

Le leader de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, doit, au moins sur le plan protocolaire, accepter une invitation à prononcer un discours devant les membres des deux chambres du Parlement. Il est sous pression au sein de son propre parti. De hauts démocrates, dont la prédécesseure de Johnson, Nancy Pelosi, se sont prononcés contre le discours de Netanyahu.

A terme, Johnson pourrait également inviter Netanyahu de son propre chef. Mardi, son bureau a annoncé qu'il irait de l'avant avec le projet, que Schumer l'approuve ou non.

On peut également se demander quelle sera la réaction du président américain Joe Biden sur cette question. Ces dernières semaines, Biden a souligné à plusieurs reprises qu’il était fermement du côté d’Israël. Cependant, il critique de plus en plus publiquement les actions de l'armée israélienne dans la bande de Gaza.