Moscou attaque en Ukraine
Les troupes de Moscou continuent de se battre en Ukraine. En janvier, les soldats du Kremlin occupent 430 kilomètres carrés. C’est plus de pays que dans les mois de comparaison des deux années précédentes. Par rapport à décembre et novembre, cependant, les conquêtes régionales sont plus petites.
Selon une évaluation des données de l’agence de presse AFP, l’armée russe a occupé 430 kilomètres carrés de territoire ukrainien en janvier. Comme on peut le voir dans l’analyse basée sur les données de l’Institut américain Denkfabrik pour l’étude de la guerre (ISW), les troupes russes continuent de se déplacer vers la ville stratégiquement importante de Pokrowsk dans la région de Donetsk.
L’armée russe dans la région de Donetsk a réalisé plus de 80% des conquêtes en janvier. Dans le nord-est également, les troupes russes se sont déplacées autour de 50 kilomètres carrés dans la ville de Kupjansk.
Les 430 kilomètres carrés en janvier de cette année sont nettement plus élevés que dans les deux derniers hivers. En janvier 2023, la Russie n’a pu conquérir que 285 kilomètres carrés, en janvier 2024, il n’y avait que 146 kilomètres carrés, en janvier 2022, la marche était juste imminente. Par rapport aux deux derniers mois, cependant, la Russie a montré des gains de surface inférieurs en janvier. En novembre de l’année dernière, il y avait 725 kilomètres carrés, la valeur la plus élevée depuis mars 2022 et 476 kilomètres carrés en décembre.
Alors que la Russie continue de se déplacer dans l’est de l’Ukraine, l’offensive ukrainienne dans la région russe de Kursk est encore repoussée. En août, Kiev a lancé une surprenante offensive militaire dans la région de la frontière russe et a conquis près de 1300 kilomètres carrés en deux semaines. Mais les gains régionaux ukrainiens ont diminué depuis lors. La région de l’Ukraine a également perdu en janvier et a conservé 442 kilomètres carrés occupés à Kursk à la fin du mois.
Les calculs AFP sont basés sur les fichiers quotidiens de l’ISW. À son tour, l’Institut est basé sur des informations accessibles au public distribuées par la Russie et l’Ukraine, ainsi que l’analyse des images satellites.