Victoire d’étape pour Trump
Dans le conflit avec l’État américain de l’Oregon, Trump a remporté une victoire d’étape : le président américain a été autorisé à envoyer la Garde nationale à Portland, a statué la cour d’appel. Dans un premier temps, un juge fédéral a statué qu’il n’y avait pas eu de soulèvement dans la ville.
Le président américain Donald Trump a remporté une victoire juridique dans un litige concernant le déploiement de la Garde nationale. Une cour d’appel fédérale a statué que Trump pouvait envoyer des troupes à Portland malgré l’opposition du gouvernement de la ville et de l’État de l’Oregon. Le tribunal a ainsi suspendu l’ordonnance d’un juge qui avait initialement bloqué le déploiement et a qualifié les actions de Trump de présumées illégales.
La juge fédérale Karin J. Immergut a statué qu’il n’y avait ni « insurrection à Portland ni menace pour la sécurité nationale ». Or, sur les trois juges d’appel, deux ont voté pour et un contre. La Cour d’appel du neuvième circuit des États-Unis a jugé « probable que le président ait exercé légalement ses pouvoirs statutaires ».
Trump : Portland « ravagée par la guerre »
Trump a déjà déployé des troupes de la Garde nationale dans les villes de Los Angeles, Washington et Memphis, également dirigées par des démocrates. Il a également annoncé un déploiement à Chicago. Il a justifié son déploiement à Portland par des protestations contre sa politique d’immigration et a qualifié la ville du nord-ouest des États-Unis de « ravagée par la guerre ». Toutefois, selon les archives de la police, les manifestations de la mi-juin ont été « modestes et silencieuses ». Il y a donc eu 25 arrestations à l’époque, et plus depuis le 19 juin.
La Garde nationale sert de milice dans les États respectifs et rend compte aux gouverneurs à moins que le président ne les appelle au service du gouvernement fédéral. Plusieurs États et villes dirigés par les démocrates ont intenté des poursuites contre ces déploiements, arguant que les actions de Trump violaient la Constitution et les droits des États.
Le président américain justifie ses actions par des protestations contre la police de l’immigration de l’ICE, où des affrontements ont eu lieu ces dernières semaines, et par une prétendue escalade de la criminalité. Jusqu’à présent, les cours d’appel fédérales ont statué de manière incohérente sur cette question.